Priaire

04/03/2022
L'une des communes la plus méridionale de la Communauté d’Agglomération du Niortais, à la limite des Deux-Sèvres et de la Charente-Maritime, la moins étendue et peuplée, Priaire(s), qui s’écrit avec ou sans s final, est citée pour la première fois en 1044 dans le cartulaire de l’abbaye de Saint-Jean-d’Angély et appartenait à l’Aunis en relevant de la généralité et de l’élection de La Rochelle, puis des Deux-Sèvres en 1790. Son terroir était autrefois dans l’une des zones d’appellation du Cognac. La vigne, cultivée sur une importante superficie, produisait une excellente eau-de-vie jusqu’à la crise du phylloxera de 1873 laissant progressivement la place aux laiteries coopératives et aux cultures de céréales. C’est en prenant le temps de flâner le long de la Subite et de la Coudre qu’on découvre la richesse du patrimoine bâti fortement inspiré de l’architecture du département charentais voisin. Sa butte calcaire et chaude est aussi propice à l’épanouissement d’une trentaine de variétés d’orchidées grandissant dans les bois et le long des bermes (chemins étroits ménagés entre un canal et une levée de terre) : Orchis bouc, Ophrys araignée, Ophrys bécasse, Orchis homme-pendu, Néottie nid-d’oiseau...